Autant en emporte

le vent…

 Voilà qu'Obama veut

envoyer Dennis Ross à prendre

en main le conflit israélo-palestinien.

Il a sévit depuis Oslo et n'a

réussi qu'à aggraver la situation.

Nous ressemblons aux

explorateurs de la Bible, tremblants

de peur devant les géants

de papier de Canaan qu'ils

voyaient tellement grands "Nous

étions à nos propres yeux

comme des sauterelles, et c'est

ce que nous étions aussi à leurs

yeux." (Nbre 13,33). Il n'y avait

que Caleb et Josué qui voyaient

juste.

Il doit y avoir tout de mêmes

quelques Caleb et Josué et aussi

des Nahson Ben Aminadab. Il faut

espérer qu'ils sortent de l'ombre

et arrivent à forcer le passage.

Les stupides conseils de

l'Europe et de l 'Occident ont mis

Israël dans un étau, encerclé

avec la Syrie, le Hezbollah, le

Liban, le Hamas, avec le marteau

iranien au dessus de l'enclume.

La réponse à l'occident est

évidente ! Mêlez vous de vos affaires,

occupons nous des nôtres.

L'heure est venue d'agir en

restant impavides devant les

gesticulations d'un Occident en

plein déclin. Gardons ferme la

ligne de notre identité, de notre

histoire, de nos attentes pour

l'avenir du Judaïsme, de notre

peuple et d'Israël.

Le reste ?

Autant en emporte le vent…

Robert Cotta

Se retirer de l'ONU

Suite de la page 2

En revanche il faut couper les

liens avec le Haut Commissariat

des Nations unies pour les réfugiés,

complètement à la solde

des anti-israélins, et le Haut-

Commissariat des Nations unies

aux droits de l'homme qui a fait la

preuve de sa honteuse partialité.

Politiquement ce serait même

un service à rendre à l'ONU. Car Il

y a longtemps que nombre de

hauts responsables s'évertuent à

réclamer des réformes et à présenter

des projets. Bien des raports,

en particulier celui de Kofi

Annan, proposaient de très larges

et profondes réformes mais

l'inertie du système a imposé

l'immobilisme. L'action ridicule

des Casques au Liban face au

Hezbollah, les tragiques événements

de Haïti ont démontré la

totale incapacité de l'ONU de

faire face aux vrais problèmes.

La vision du monde juive exige

d'Israël de garder son identité.

Mais hélas, Israël est victime des

deux plaies recensées par J.

Cohen dans le dernier numéro :

vouloir devenir comme tout le

monde et se faire accepter à

n'importe quelle prix par l'opinion

publique.

Exactement l'inverse de la

Thora qui nous demande d'être

nous-mêmes et de ne pas copier

les civilisations du temps.

N'oublions pas l'épisode biblique

de Bil'aam (parasha Balak

Nbres 23,9) et sa prophétie :

Bil'aam et la solitude d'Israël

"Oui, je le vois de la cime des

rochers,

Et du haut de la colline, je le

découvre :

Ce peuple, il vit solitaire,

Il ne se confondra point avec

les nations…"

Les Juifs ne sont pas condamnés

à être ni solitaires ni différents.

Mais notre espoir, qui est

fianlement celui de l'humanité, est

que le monde soit différent !

Alors en attendant…

.

La Loi

divine, l'exigence du respect des

clauses de l'alliance est impitoyable.

Le Juif restera Juif

malgré lui ; le peuple d'Israël, pour

traverser l'histoire, alors que des

colosses, qu'on croyait invulnérables,

s'écroulent (voir les visions

prophétiques de Daniel), doit

continuer à être lui-même, et paie

très cher ses envies périodiques,

chaque fois qu'il est confronté aux

sirènes séductrices d'une nouvelle

civilisation, de se fondre en elle.

Non seulement il doit rester lui même,

mais l'exprimer à travers

son perpétuel engagement au

respect de la Thora qui scande

tout instant de sa vie, qui lui

donne le mérite de continuer à

exister sur sa terre et lui

permettra de vaincre ses

ennemis qui ne s'acharnent

contre lui que quand D. les utilise

comme courroie punitive pour le

rappeler à l'ordre. C'est alors

seulement qu'il arrivera à s'identifier

à sa fonction :

''ממלכת

וגי קדוש'' כהני

L'Occident et l'Amérique ne

cessent de tenter l'Israël contemporain

sur sa terre et ailleurs.

Que notre nation n'oublie pas sa

vraie vocation

תצא תורה כי מציו

'' מירושלי

ודבר הש

D. ne descendra,, nous dit le

midrash, dans la Jérusalem d'en

bas que quand les enfants

d'Israël y rentreront eux-mêmes.

Elle sera reconstruite quand ce

désir ardent enflammera le

peuple d’Israël. La

, la

délivrance ultime du joug des

nations, infligé à Israël, se

réalisera quand ce dernier sera

animé d'un tel souhait, de plein

gré ou contraint par les vicissitudes

spirituelles et historiques. Il

ne reste plus qu'à souhaiter que

l'état hébreu et sa diaspora ne se

laissent pas manipuler par des

chimères trop connues et trop

destructrices, durant de nombreux

siècles. Qu’Israël, même si

sa confrontation avec d'autres

cultures et civilisations, porteuses

de parcelles de vérité, peut

s'enrichir à leur contact, qu'il

n'oublie jamais son patrimoine

culturel authentique et son

engagement vis à vis de ce dernier,

qu'il reste en adéquation

avec sa vraie vocation, son

essence même et coïncide enfin

avec le projet initial.