• L'anarchie à venir : le syndrome du Titanic...

     
    L'anarchie à venir : le syndrome du Titanic
     

     

    Les systèmes et les gouvernements de ce monde sont déjà en train de sombrer
     
     
     
    Trois types de dirigeants
     
    La tragédie du Titanic révéla de façon éclatante l’existence de trois types de dirigeants, que l’on retrouve tous les trois dans le monde  d’aujourd’hui.
    Le premier de ces types est représenté par le capitaine du Titanic et son équipage. Ces hommes étaient les meilleurs au sein de la flotte marchande britannique. Tout le monde considérait qu’il ne se trouvait pas de capitaine plus intelligent, expérimenté ou éclairé dans tout l’Empire. Ajoutez à cela qu’il n’avait jamais eu le moindre accident en mer et vous obtenez ce qui passait pour un équipage insubmersible aux commandes d’un navire insubmersible. En fait, ces traits distinctifs contribuèrent sans doute largement au destin fatal de ce paquebot. Ils alimentèrent en effet l’orgueil, qui alimente à son tour l’insouciance, laquelle, tôt ou tard, conduit généralement à la tragédie.
     
    L’équipage du Titanic n’avait jamais effectué de véritable exercice d’évacuation à l’aide des canots de sauvetage. Il n’y avait aucun plan destiné à assurer le déplacement en bon ordre des passagers jusqu’aux canots de sauvetage et l’équipage ne savait même pas comment mettre ces derniers à la mer. Il lui fallut tout organiser et apprendre alors même que le navire sombrait sous ses pieds. Cela contribua indéniablement à faire beaucoup plus de victimes qu’il n’aurait dû y en avoir. Ensuite, de nombreux canots de sauvetage furent mis à la mer sans que toutes leurs places soient occupées – l’un d’eux n’avait que douze passagers à bord-, tandis que des centaines de passagers étaient retenus sous le pont par l’équipage. 
    Tous ceux qui se trouvaient à bord du paquebot avaient été pris au dépourvu par les événements de cette nuit fatale et ils le payèrent très cher.
     
     Serons-nous surpris de la même manière ? Si oui, nous le paierons tout aussi cher. Pourtant, nous ne sommes pas condamnés à être pris au dépourvu. On nous a exhortés à discerner les signes des temps et à ne pas nous endormir au moment de monter la garde. Dans tout le pays, des prophètes appellent à la préparation ; On nous donne des signes dans les cieux et sur la terre. Il fait retentir sa trompette pour nous réveiller et c’est à nous de l’entendre.
     
    Pratiquement tous les grands hommes qui jalonnent la bible et l’histoire  n’ont eu de succès qu’après avoir subi les épreuves de l’échec et de la défaite. Nombre des anciens et des Pères de la foi n’auraient pas fait confiance à un homme avant qu’il n’ait vécu son « Péniel » personnel (c’est-à-dire qu’il n’ait connu une défaite ou un échec important). Comme le déclara Alexandre Soljenitsyne : « la biologie elle-même ne nous enseigne-t-elle pas que le bien-être perpétuel n’est pas bon pour tout ce qui vit ? ». Le bien-être perpétuel peut ouvrir la porte à un ennemi on ne peut plus dangereux : la suffisance, ou l’auto-satisfaction. Qu’est-ce qui peut, sinon, expliquer que l’équipage du Titanic ait pu recevoir six avertissements indiquant la présence d’icebergs extrêmement dangereux barrant le passage du paquebot et qu’il n’ait même pas ralenti ? !
     
    Le danger de la confiance excessive
     
    La bible est très franche concernant les échecs et les erreurs de ses héros même les plus grands. C’est là un message en soi. Quand nous croyons être debout ; nous devons prendre garde de ne pas tomber. Même les plus grands hommes et femmes de foi connurent des défaites et des échecs. Nous entendons parfois le témoignage d’individus affirmant n’avoir jamais été abusés ni avoir commis de graves erreurs ; s’ils se vantent en déclarant une telle chose, ils sont voués à une chute retentissante. Ceux qui n’ont jamais été blessés n’ont sans doute encore jamais participé au combat. Aussi risquent-ils, non seulement d’être blessés, mais de se faire tuer.
    Deux autres navires jouèrent un rôle important dans le drame qu’entraîna le naufrage du Titanic : il s’agit du Californian et du Carpathia. Or les comportements respectifs des capitaines de ces navires correspondent de façon remarquable aux deux autres types de dirigeants que l’on trouve aujourd’hui.
     
    Le danger de la prudence excessive
     
    Le Californian était commandé par un capitaine qui avait manifestement tiré les leçons des succès et des échecs qu’il avait connus au cours de ses nombreuses années de service. C’était un homme réservé et prudent - mais trop prudent, par contre. Les réalités de la vie peuvent nous inciter à avoir le même genre de réactions que lui si nous laissons la crainte de subir d’autres échecs engendrer en nous une hésitation perpétuelle. La prudence excessive peut être tout aussi fatale que l’excès de confiance, comme le prouva malheureusement cette tragédie. Lorsque le capitaine du Californian apprit l’existence d’un champ de glace sur sa route, il ralentit. Lorsqu’il vit ensuite la glace, il donna l’ordre de stopper le navire et attendit le lever du jour. Son radiotélégraphiste commença à avertir du danger les autres navires qui se trouvaient dans cette zone. A 19h30, l’avertissement du Californian fut reçu et consigné par le Titanic.
    L’Atlantique Nord, d’ordinaire houleux, était étonnamment calme cette nuit-là. Plus d’un officier fit observer qu’il n’avait jamais vu la mer si tranquille. C’est le second du Titanic, un certain Lightoller, qui fit cette remarque au cours de l’enquête, lui qui déclara : « Tout était contre nous ».  
     
    Cette tranquillité doit également avoir eu raison de l’équipage du Californian. Sa vigie vit le Titanic approcher à seulement quelques milles de distance, puis s’arrêter net au milieu de l’océan. L’équipage du Californian crut tout d’abord que le Titanic avait préféré prendre les mêmes précautions que lui à cause des risques d’iceberg. C’est alors que le Titanic commença à tirer des fusées vers le ciel toutes les deux ou trois minutes - ce qui constitue toujours un signal de détresse en mer. Mais l’équipage du Californian essaya de trouver une explication rationnelle en faisant observer qu’il devait s’agir d’un signal destiné à un autre navire qui se trouvait hors de vue ! Ils ne prirent même pas la peine de réveiller le radiotélégraphiste pour voir s’il pouvait entrer en contact avec le Titanic. Pour finir, ils le regardèrent disparaître sous l’eau en se disant les uns les autres, tandis que les lumières faiblissaient, qu’il était en train de rebrousser chemin ! S’ils avaient répondu au premier signal de détresse, le Californian aurait très bien pu être en mesure de sauver la totalité des passagers qui périrent.
     
    L’attitude incroyable de l’équipage du Californian se retrouve dans une bonne partie aujourd’hui. Lorsque l’heure de l’enquête finale aura sonné et que l’on entendra raconter le dernier témoignage, nous n’en reviendrons pas de voir le nombre de personnes qui étaient en mesure de sauver des vies, mais qui auront dormi toute la nuit, comme le fit le capitaine du Californian alors que tant de choses étaient en son pouvoir. La rationalisation est un moyen de protection bien connu des lâches. 
    Avaient-ils peur à ce point de la glace pour se rassurer mutuellement en se trouvant des raisons incroyables de ne pas répondre à l’urgence qui leur crevait les yeux ? 
    Allons-nous devoir nous poser une question semblable ? Tandis que notre monde sombre dans les profondeurs de l’abîme, allons-nous dormir alors que nous pourrions sauver un grand nombre de vies, ou allons-nous nous lever et agir ?
     
     
    Si les lâches  sont mis dans le même sac que les meurtriers, c’est parce que leurs actes entraînent souvent la mort d’autrui.  Chaque fois que nous pourrions aider et que nous ne le faisons pas, nous devrons en répondre . (Jug 5/23-Jer 48/10)(1) Nous pouvons nous cacher et sauver notre vie en temps de troubles, mais, par cet acte,nous risquons fort de nous exposer au péril le plus terrible qui soit pour toute l’éternité. Si nous nous tapissons dans un coin en cherchant à sauver notre vie, nous finirons par la perdre.C’est uniquement en perdant notre vie que nous la retrouverons. Les lâches n’ont pas leur place dans le royaume de Dieu.
    « Mais le peuple de ceux qui connaissent leur Dieu agiront avec fermeté ». (Daniel 11.32)
     
    Si nous n’agissons pas avec fermeté, c’est manifestement parce que nous ne le connaissons pas.
     
    La détermination des vrais dirigeants
     
    Le troisième navire qui fut impliqué dans le drame meurtrier de cette nuit-là était le Carpathia, dont le capitaine était un certain Arthur Rostron. Celui-ci était connu pour son aptitude à prendre des décisions rapides et à stimuler ceux qui servaient sous ses ordres. 
    Nous avons là un merveilleux exemple du type de dirigeants que YHWH prépare en vue des derniers jours. Rostron était un homme pieux qui se consacrait à la prière. A 0 h 35, le radiotélégraphiste du Carpathia fit irruption dans sa cabine pour lui signaler que le Titanic avait heurté un iceberg. Rostron réagit avec détermination : il ordonna immédiatement de faire demi-tour au Carpathia et de le lancer à plein régime en direction du Titanic. Un peu plus tard, il demanda au radio s’il était sûr de ce qu’il avait rapporté, attitude qui contraste de manière frappante avec la réaction du commandement du Californian.
     
    Rostron fit ensuite une démonstration magistrale de ce qu’est un esprit vraiment préparé : il pensa à tout et pris soin du moindre détail. Il donna ordre au médecin anglais de se rendre au restaurant des première classe, au médecin italien de se rendre en deuxième classe, au médecin hongrois en troisième, et ce avec le maximum de matériel et de produits nécessaires au traitement des malades et des blessés. Il ordonna aux différents officiers de se répartir sur les diverses passerelles, leur donnant pour instruction de relever les noms des survivants afin de pouvoir les communiquer par télégraphie. On prépara des palans ainsi que des harnais pour les blessés.. Puis le capitaine Rostron chargea certains officiers de s’occuper de ces passagers et de pourvoir à leurs besoins. Ensuite, il réquisitionna toutes les cabines des officiers, les fumoirs, la bibliothèque, etc... pour y loger les survivants. Les stewards furent envoyés auprès de leurs passagers avec pour mission de les rassurer et de leur indiquer la raison de toute cette agitation, et ce, afin d’éviter tout mouvement de panique à bord.
     
    Puis Rostron entreprit de faire face au plus gros problème de tous : la glace. Il se dirigeait à plein régime vers le champ de glace qui avait entraîné le naufrage du Titanic. Pour cet homme courageux, il était hors de question de réduire l’allure, mais il prit toutes les mesures possibles pour diminuer les risques encourus  par son navire et les passagers qu’il transportait. Il affecta un homme supplémentaire au nid-de-pie, en ajouta deux autres à l’avant, un à chaque aileron de passerelle, et se posta lui-même sur l’un deux. Son second, un certain James Bisset, remarqua ensuite que le capitaine Rostron prit une dernière mesure qui était à ses yeux la plus importante de toutes : il pria.
     
    A 2 h 45, Bisset repéra le premier iceberg. Ils le contournèrent et continuèrent leur route. Durant l’heure qui suivit, ils en évitèrent cinq autres. A 4 h, ils atteignirent la dernière position signalée par le Titanic et commencèrent à recueillir des rescapés se trouvant à bord de canots de sauvetage. Au lever du soleil, ils découvrirent un spectacle stupéfiant : à perte de vue et dans toutes les directions, l’océan était jonché d’icebergs. Malgré toutes les vigies qui avaient été placées en alerte, le Carpathia était passé à côté de nombreux icebergs sans même les voir. Personne n’arrivait à comprendre comment ils les avaient tous évités, si ce n’était leur fervent capitaine. Lui savait qu’il avait fait tout ce qui était en son pouvoir, mais il avait encore besoin de l’aide de YHWH. Le difficile sauvetage des rescapés fut effectué avec un tel ordre et une telle discipline que la paix régnait sur tout le monde. L’esprit de sacrifice de l’équipage du Carpathia gagna les passagers du navire. 
     
    Ceux qui voyageaient en première classe mirent leurs cabines à la disposition des survivants ; d’autres se serraient les coudes pour aider comme ils le pouvaient. Alors que cette nuit de tragédie fut l’une des plus sombres que l’on ait jamais connue en haute mer, le capitaine du Carpathia, son équipage et ses passagers restent dans l’histoire comme de véritables flambeaux de courage et d’héroïsme. Ils furent une vivante démonstration de ce  que l’Eternel nous a appelés à être au cours de la nuit tragique et meurtrière qui est en train de tomber sur la terre. 

     

    Ne dormons pas comme certains le firent et ne nous laissons pas non plus tromper par le calme de la mer.
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